Hôpitaux militaires
Collection
Titre
Hôpitaux militaires
Description
Les premiers hôpitaux militaires sont créés dès 1831 dans la division d’Alger avec l’hôpital de la Salpetrière, l’hôpital de Mustapha, et l’hôpital du Dey, fondé par réaménagement de la maison de plaisance du dernier dey d’Alger. Ces hôpitaux deviennent rapidement permanents dans les principales villes d’Algérie. Le territoire en compte 33 en 1850 (55 en 1912, 35 en 1928). Les hôpitaux militaires sont peu à peu cédés à la Santé Publique. Le premier est celui de Philippeville en 1906. Ce programme de cession se termine en 1948. Dans le même temps, ils fusionnent avec des hôpitaux indigènes ou des hôpitaux civils pour former des hôpitaux mixtes. Il ne reste que 12 hôpitaux militaires à la veille de la guerre d’indépendance algérienne.
Le principal hôpital du territoire algérien est l’hôpital de Mustapha situé à Alger. Il remplace dès 1854 l’hôpital Caratine, devenu trop exigu et inadapté. Le testament d’un riche colon, faisant don à la ville d’Alger d’une somme importante permet la construction de 600 lits. La Faculté de médecine occupe les locaux à partir de 1859. Quatre pavillons imaginés par l’architecte Voinot en 1874 remplacent les baraques en planches. L’hôpital ne cesse alors de s’agrandir, accueillant en 1883 un service de pédiatrie et en 1884 un service d’obstétrique et pouvant accueillir jusqu’à 1 400 lits.
Le principal hôpital du territoire algérien est l’hôpital de Mustapha situé à Alger. Il remplace dès 1854 l’hôpital Caratine, devenu trop exigu et inadapté. Le testament d’un riche colon, faisant don à la ville d’Alger d’une somme importante permet la construction de 600 lits. La Faculté de médecine occupe les locaux à partir de 1859. Quatre pavillons imaginés par l’architecte Voinot en 1874 remplacent les baraques en planches. L’hôpital ne cesse alors de s’agrandir, accueillant en 1883 un service de pédiatrie et en 1884 un service d’obstétrique et pouvant accueillir jusqu’à 1 400 lits.